L’année passée, mon ami turc Cüneyt Birol s’est envolé vers un long périple d’un mois au coeur de l’Asie. Au menu pour ce passionné; jugement lors des concours de Manille, Jakarta et Aquarama, conférences, visites de fermes d’élevage. Quel programme!
Je tenais à partager avec les lecteurs de Fanatik-Discus le fabuleux voyage de Cüneyt.
Cüneyt Birol le passionné…
Cette personne fait partie de celles que j’estime beaucoup et je le remercie d’avoir pris le temps de répondre à cette interview. Je suis persuadé qu’elle intéressera de nombreux passionnés!
Cette longue interview, sera articulée en 5 parties. Pour la rendre plus agréable, celle ci sera ornée de clichés pris par mes amis Cüneyt Birol et Raymond Lee.
Dans un premier temps, je vous invite à découvrir Cüneyt pour ensuite vous présenter son voyage. Nous continuerons l’interview en abordant le concours Aquarama 2011 et se que l’on peut rencontrer près de ce concours pour enfin terminer sur ses impressions personnelles.
Je vous propose des documents inédits, des propos et photographies rares… Alors j’espère que vous apprécierez votre voyage avec… Cüneyt Birol le globe trotter discussophile!
Interview…
Yann Hoiret Fanatik-Discus: Cüneyt, peux tu nous en dire un peux plus à ton sujet?
Cüneyt Birol: Yann, avant tout, je voulais te remercier de m’avoir proposé cette interview.
Je suis né à Ankara (Turquie) en 1957. Je vis encore dans cette ville. Cependant, ma famille est originaire de l’Ile de Crête qui fait partie aujourd’hui de la Grèce. Autant que je me souvienne, j’ai toujours maintenu des animaux à la maison, des chats, chiens, serpents, lézards, grenouilles, perdrix, oiseaux, écrevisses, pour ne citer qu’eux.
Cependant, mon engouement pour les poissons commença lorsque la municipalité décida de modifier le lit d’un ruisseau qui coulait tout prêt de l’endroit ou je vivais. Il y eu de nombreuses petites loches restées piégées dans les flaques de l’ancien lit et j’ai décidé d’organiser un projet de sauvetage avec ma bande de copains. Certaines loches sont retournées dans le nouveau ruisseau détourné et certaines on retrouvées un petit aquarium que j’avais à la maison.
Ce fût la première fois que je maintenais des poissons à la maison. J’avais 12 ans. Depuis ce moment, j’ai toujours eu des poissons à mes côtés. Je maintiens désormais des poissons depuis plus de 40 ans.
Rencontre avec le discus…
Ma première rencontre avec les discus a eu lieu lorsque j’ai acheté quelques vieux numéros du magazine « National Geographic » chez un libraire qui vendait des livres de seconde main. Je pense que j’avais 16 ans à ce moment et j’avais trouvé un article de Mai 1960 qui titrait « Le discus partage son secret ».
C’était l’un des premiers élevage réussi de discus en aquarium avec des photos de ceux-ci avec le frai se nourrissant sur les parents. J’ai lu et relu cet article encore et encore. Ainsi, je me suis dit « Je dois maintenir un jour ce poisson » et c’est devenu un objectif pour moi. Cependant, je n’ai pu atteindre cet objectif qu’au début des années 80, car à ce moment les discus n’étaient pas facilement disponible en Turquie et ils étaient très chers. C’est ainsi que commença mon voyage avec Le roi des aquariums.
Voici l’article que j’ai retrouvé pour vous. Paru en 1960 il fait aujourd’hui parti des « collectors »! Images issues du site THE NEW YORK SOCIETY LIBRARY
Durant plusieurs années, j’ai maintenu et élevé diverses variétés de discus. La première que j’ai reproduit fût les turquoises rouges suivi des cobalts et plus tard des blue diamond.
Ces dernières années j’ai élevé quelques « violet Reflections » de Wayne, des « Ultras Reds » d’Ivan Seah et des « Super melons jaunes » de Roy Khoo. Cette année j’ai pourtant arrêté l’élevage pour faire de la maintenance car j’ai commencé à beaucoup voyager; et il n’est pas évident pour moi d’élever en ce moment.
Je n’ai jamais présenté un de mes poissons à un concours mais j’ai toujours cherché à maintenir des discus de bonne qualité avec de belle forme. J’ai aussi essayé d’aider à l’organisation du premier championnat nationnal de discus en Turquie, j’ai aussi pris part comme membre fondateur à la création du Discus Club Officiel de mon pays.
Je n’ai pas pris part dans l’équipe de direction du club car j’ai toujours cru que nous devions céder la place aux jeunes pour servir la société, et nous devrions les soutenir pour atteindre notre objectif.
Facebook?
Yann Hoiret FD: Tu as aussi créé un groupe discussophile sur Facebook?
Cüneyt Birol: J’ai crée un groupe dédié aux discus il y a pratiquement 3 ans. Mon objectif en formant ce groupe était d’acceuillir les discussophiles du monde entier qu’ils soient débutant ou expert afin que les informations et les pratiques dédiées aux discus soient plus facilement partagées. C’est un endroit ou les concours, événements, et championnats dédiés aux discus peuvent être annoncés.
Je pense que le groupe a atteint son objectif car il est devenu le plus grand groupe dédié aux discus sur Facebook avec plus de 2000 membres du monde entier. Je suis vraiment content et fier d’avoir été la personne à l’origine de ce groupe car je crois qu’il est devenu une bonne plateforme pour tout ceux qui veulent partager quelque chose en relation avec les discus.
Yann Hoiret FD: Beaucoup seront d’accord avec moi pour dire que que tu contribues beaucoup pour le hobby…
Cüneyt Birol: Je pense que ce n’est pas à moi d’évaluer ce que je fais pour le hobby. Cependant, je peux dire que je fais tout mon possible afin de promouvoir notre hobby et aider mes amis discussophiles du mondes entier.
« Discus the fish that unite the world… »
Cüneyt Birol
Après Duisburg 2010, j’ai utilisé la devise « Discus, le poisson qui uni le monde ». Je crois vraiment en ceci. Pour moi, Le discus n’est pas simplement un poisson. C’est un média qui aide les personnes à travers le monde à se rencontrer, se comprendre les uns les autres, s’aider et apprendre à s’apprécier.
Grâce au discus, j’ai désormais des amis, de réels amis aux quatre coins du monde. J’essaie d’aider notre communauté en assistant à autant de concours qu’il m’est possible d’assister, essayant de donner des conseils aux clubs pour organiser de meilleurs championnats mais aussi en essayant de transférer toute mon expérience du discus aux personnes qui en ont besoin.
Le long voyage en Asie
Yann Hoiret FD: L’année dernière tu as quitté la Turquie pour un long voyage… Peux tu nous le présenter?
Cüneyt Birol: Yann, Le mois de Mai 2011 fût un long mois pour moi. Au total, j’ai parcouru plus de 40 000 km. Ce qui est égal à la longueur de l’équateur, c’est comme si j’avais fais le tour du monde.
Premièrement je suis allé à Manille aux Philippines pour juger au « PETFISH 2011 » , après Manille je suis parti visiter Coron Island durant 4 jours avant de revenir en Turquie.
Après être resté 5 jours en Turquie, je suis parti pour Jakarta en Indonésie pour juger au premier concours de discus international du pays. Mes amis suédois Kaj Persson, Tony Johansson et Jorgen Nielsson se sont joint à moi à Jakarta. (Voir aussi les discus du Nordic Discus Show)
A la suite du concours Indonésien, nous nous sommes envolé vers Penang en Malaisie pour visiter des fermes de discus et voir de vieux amis durant 2 jours.
Je me suis ensuite dirigé vers Singapour pour juger à Aquarama. Je suis resté 6 jours à Singapour pour finalement revenir chez moi le dernier jour du mois. Ce fût une aventure épuisante mais très satisfaisante. Durant ce voyage, j’ai jugé dans trois différents pays en 20 jours.
Le PETFISH 2011 Philippines en photos
Yann Hoiret FD: Comment as tu organisé un si long voyage?
Cüneyt Birol: Planifier un tel voyage est une vraie affaire. Tout doit être prévu à l’avance. J’ai toujours reçu de l’aide de mes amis sur place pour réserver les hôtels et prévoir les visites.
Aux Philippines par exemple, Jeremy Ng m’a beaucoup aidé à organiser mon voyage et mon cher ami, mon frère Jeffrey Yang a presque tout organisé pour moi à Penang. Si tu n’as pas d’aide sur place, il est vraiment difficile de parcourir ces endroits à des milliers de kilomètres de chez toi. Pour diminuer les coûts tu dois aussi réserver tes vols des mois à l’avance et bien connaitre les compagnies aériennes qui existe dans ces régions ou pays spécifiques.
L’autre chose à prendre en compte était la responsabilité que j’avais à organiser une partie du voyage pour mes amis vikings; je devais faire en sorte que tout se déroule bien. Tu dois penser à des choses comme les visas, les médicaments à prendre, les habits adéquats pour une longue période, les précautions pour les insectes… pas facile.
Jeremy Ng et Cüneyt Birol sur Coron Island
Yann Hoiret FD: Tu as passer de bons moments durant ton voyage. As tu quelques anecdotes pour les lecteurs du blog?
Cüneyt Birol : C’était en effet un très beau voyage mon ami. Grace à dieu et une bonne planification, tout s’est parfaitement déroulé. Je n’ai pas vraiment fait face à des problèmes. En fait, chaque moment, chaque minute peut être considérer comme une anecdote mais je sais qu’il serait trop long de tout écrire ici.
Rencontrer le maître Hai Khoon à Singapour, rendre visite à M.Foo (Président du Discus Society Malaysia) à Penang, observer la collection de Betta sauvages d’Hermanus à Jakarta, rencontrer des amis à Manille et Jakarta que je ne connaissais auparavant qu’à travers internet, voir quelques incroyables et excitant poissons ou que j’aille, goûter de la nourriture exotique savoureuse et délicieuse tout le temps sont le peu de chose auxquelles je pense à l’instant.
Je veux te donner quelques exemples ici:
Aries de « Summit Discus » à Jakarta est un ami avec qui j’avais l’habitude de discuter en tchat sur Facebook, juste avant mon voyage en Asie. Je lui ai demandé si il pensait concourir pour le championnat à Jakarta.
Il me répondit qu’il était un éleveur amateur et qu’il ne comptait pas présenter de poisson face aux éleveurs professionnels. Je lui ai cité l’exemple d’un poisson d’amateur devenu Grand Champion au BIDKA discus show en Angleterre durant le mois d’Avril et je l’ai encouragé à s’inscrire au concours.
Il m’écouta et amena quelques poissons. Il gagna la première et la troisième place dans la catégorie red spotted snakeskin ainsi que la première place en turquoise strié! Son poisson gagnant dans la catégorie red spotted snakeskin a obtenu le second plus haut score tout poisson confondu après le discus Grand Champion de Ricky (nb Ricky Lim). Ce succès fût une grande surprise pour lui comme pour moi, mais un grand moment à partager avec nous tous.
L’Indonésie…
Le jour ou je suis arrivé aux Philippines, on m’avait annoncé que mon cher ami Heiko (nb Heiko Bleher) et moi étions invité à diner dans la maison d’une personne amoureuse d’animaux et poissons.
Lorsque nous sommes arrivé, nous faisions face à une maison ou je devrais peut être dire un « palace » sur plus de 15 hectares de terre. Il y avait 5 différents bassins de jardin avec diverses variétés de carpes koi et plantes de toutes sortes ainsi que de nombreux animaux et oiseaux.
Dans le jardin se trouvait aussi une pièce à poissons, la plus grande pièce à poissons amateur que j’ai vu, plus grande que nombreuses fermes d’élevage de poissons du coin. Les aquariums étaient remplis de nombreuses et rares poissons exotiques du monde entier. La maison et le jardin était décorée de sculptures collectées à travers toute l’Asie, et plus spécialement d’Indonésie. Je pensais être dans un rêve.
Aux Philippines aussi, j’avais un jeune ami de 16 ans qui maintient des discus et que j’ai toujours essayer d’aider pour les maladies, le comportement, selectionner les discus etc. Le jour ou j’ai donné une conférence à Manille, mon jeune ami (Qui est beaucoup plus grand que moi) est venu écouter avec sa maman et ses deux frères. Nous avons passé un excellent moment ensemble après mon « speech ». C’est vraiment intéressant de voir comme le monde est petit et que les gens peuvent se rencontrer et se réunir ou que vous viviez.
Aquarama 2011
Yann Hoiret FD: Cüneyt, es tu d’accord avec les personnes qui disent que le concours discus d’Aquarama est le plus important d’Asie?
Cüneyt Birol: L’importance d’Aquarama est très grande dans cette région du monde avec à peu près 20 000 visiteurs et une surface de 8000 m2. Hormis la compétition de discus, on retrouve des concours de poissons rouges, arowana, guppy, betta, nanos aquariums plantés, bacs marins.
Mais le concours de discus, le plus classique et traditionnelle est d’une grande importance pour l’Asie. A présent, en considérant l’annulation d’Aquafair en Malaisie, je crois que son importance augmente. En comparaison avec Duisburg (nb L’ancien championnat du monde) le nombre de bacs n’est pas si important mais tous abritent des poissons de haute qualité provenant des plus important éleveurs d’Asie. La plus grande différence avec Duisburg est qu’il n’y a pas de poissons sauvages à Aquarama.
Yann Hoiret FD: Comment était le niveau des poissons présentés et quelle était la variété tendance la bas?
Cüneyt Birol: La Qualité des discus est toujours très élevées à Aquarama et c’était aussi le cas cette année. Cette année, je peux dire que les albinos n’étais pas aussi impressionnant que les éditions précédentes et l’accent était plus mis sur les variétés spotted.
Yann Hoiret FD: As tu remarqué l’apparition de nouvelles variétés durant ce concours?
Cüneyt Birol : Je ne pourrais dire si de nouvelles variétés étaient présentées, mais je peux affirmer que les discus spotted frôlaient la perfection avec des points sur tout le corps ainsi que le nez, les nageoires, opercules… de partout. Il en était de même avec les poissons de la catégorie rouge.
Les éleveurs de Malaisie et Singapour ont travaillé dur afin d’obtenir des poissons rouge avec peu de blanc, totalement rouge et une plus grand taille. Une autre variété difficile à obtenir était le « pigeon web » (nb snake spotted pigeon blood) avec un point dans chaque écaille. Le perfectionnement des albinos continue aussi.
Quelques gagnants du concours Aquarama 2011
Yann Hoiret FD : Tu as jugé dans un bon nombre de concours, As tu noté quelques particularités en jugeant à Aquarama?
Cüneyt Birol : La première chose que tu peux noter est un parfait professionnalisme. Rien est laissé au hasard. Tout est programmé et organisé à l’avance. Du jugement, jusque la location de l’hôtel, tout est planifié en détail. Je pense que c’est la clef pour avoir une bonne compétition.
Yann Hoiret FD : Peux tu nous présenter l’organisation d’Aquarama?
Cüneyt Birol : La compétition de discus d’Aquarama est organisé par la compagnie de commerce UBM mais les réels héros derrière tout cela sont les membres de l’équipes du « Discus Club Singapore ». Ils ont installés les places assises, la maintenance des aquariums et le conditionnement de l’eau, déterminés les catégories. Préparé les feuilles d’évaluations, conseillés UBM pour choisir les juges. Pour faire court, ils ont supervisés la majorités des choses liées au concours de discus.
Nb Aujourd’hui l’organisation du salon Aquarama a été transféré en Chine.
Durant les évaluations, les juges doivent choisir 5 à 6 poissons qu’ils jugent être les meilleurs dans chaque catégorie. Il y a 10 catégories à Aquarama. Ensuite les 6 meilleurs poissons de chaque catégorie sont évalués en détail. Les critères utilisés pour l’évaluation sont la première impression, taille du corps, proportions générales, les nageoires, le corps (tête, opercules, écailles, peau), les yeux, le patron et la couleur.
Une fois que les gagnants de chaque catégorie sont déterminés, les juges sont priés de choisir le grand Champion parmi ces gagnants. Le discus qui obtient le plus grand nombre de votes devient le Grand Champion.
Difficultés de jugement…
Yann Hoiret FD : Pour ta part, quelles sont les difficultés rencontrées lorsque tu juges un discus?
Cüneyt Birol : Avant tout, je dois faire un très long voyage spécialement lorsque je juge en Asie. Le nombre d’heures passés dans les aéroports, les transferts etc… peuvent parfois excéder 24 heures. Ceci est très fatigant et si tu ajoutes à ceci le décalage horaire que tu peux avoir; cela peut être vraiment dur lorsque tu débarques dans un pays.
Une autre chose importante est que nous devons habituellement juger les poissons peu de temps, 24h parfois après qu’ils rejoignent la compétition. La plupart des poissons se sentent mieux et montrent leurs belles couleurs après que nous ayons jugé. On peut attribuer peu de points à un poisson qui en mériterait plus.
La plus grande difficulté durant un jugement intervient lorsqu’un poisson de cache à l’arrière du bac ou près d’un filtre. C’est pratiquement impossible de juger un tel poisson. Je saute généralement ce genre de poissons et lui donne une seconde chance à la fin de la session de jugement, mais si il se cache encore, j’accorde des points à ce qu’il m’est possible d’observer. Cependant, un poisson qui se cache ne devient jamais un champion.
Yann Hoiret FD : Peux tu nous en dire plus à propos du grand champion?
Cüneyt Birol: Une des chose importante pour un Grand Champion est qu’il doit réellement attirer les regards grâce à sa forme, son patron, sa taille, couleur, tout en quelque sorte. Le poisson qui est devenu Grand Champion avait tout ces qualités. Les très fins et petits points du poisson ainsi que la répartition des spots qui est très dur à obtenir font de ce poisson un animal spécial et que l’on distingue des autres.
Yann Hoiret FD: Pour résumer cet Aquarama 2011… Si je te demande de me donner 3 adjectifs?
Cüneyt Birol : Exotique, Excellent, Excitant…
Autours d’Aquarama…
Yann Hoiret FD: Peux tu nous en dire plus à propos de Singapour?
Cüneyt Birol : Singapour est une ville de première classe sur bien des aspects. Avant tout, les gens sont toujours très amicaux et serviables. Il y a un respect des uns envers les autres.
Ensuite, je peux dire que c’est l’une des villes les plus propres au monde. Tu ne vois pas un mégot de cigarette dans la rue. Il est aussi interdit de vendre des chewing-gum à Singapour pour ne pas salir les trottoirs. Une autre vertu de Singapour est la nourriture. Tu peux t’offrir les meilleurs produits de la mer et la nourriture asiatique dans cette ville. Il s’agit presque d’une ville de rêve.
C’est aussi le paradis du shopping. Il y a d’énormes centres commerciaux avec toutes les marques mondialement connues à des prix peu élevés comparé à l’Europe.
Yann Hoiret FD: Cüneyt, Singapour est la plaque tournante du marché du poisson d’ornement, as tu eu la chance de voir des choses intéressantes?
Cüneyt Birol : Singapour détient plus de 20% de part de marché de l’export ornemental mondial avec à peu prêt 350 millions de dollars chaque année et joue le rôle de port d’exportation pour la Malaisie, l’Indonésie et la Chine depuis des années.
Il y a de grosses installations comme Quan Hu qui est un complex de fermes d’élevage, de ventes, d’import, export de toutes sortes de poissons d’ornement et tout type d’équipement pour les aquariums. Dans la ferme Quan Hu il y a aussi un café ainsi qu’un SPA de « doctor fish » (Nb Tels que les Garra rufa que l’on retrouve en France et ailleurs).
Particulièrement, il y a de très bons éleveurs d’Arowana. Il y a aussi des endroits spécifiques dans Singapour totalement réservé pour l’élevage de poissons et d’animaux. Les poissons d’ornement est en soit une industrie à Singapour.
Discus Club Singapore
Yann Hoiret FD: Quelles fût tes plus grosses impressions en ce qui concerne les éleveurs de discus?
Cüneyt Birol : Je suis fier d’être membre du Discus Club Singapore. En conséquence, j’ai eu l’opportunité de rencontrer tous les importants éleveurs de Singapour comme Colin Heng, Ivan Seah, Raymond Lee, Felix Low, Chai Khoon Seng, Roy Khoo, Rajan, Allan Lee, Peter Choo et j’ai aussi eu l’honneur de rencontrer de grands amoureux du discus qui ont dédié leur vie à leur passion comme le DR.Sun, Andrew Soh, Victor Lim, Tan Hai Khoon et Lawrence Chong.
Malheureusement, certains éleveurs de discus à Singapour ont arrêté l’élevage à cause des fort coût lié à l’élevage. Cependant, tous les éleveurs ont leurs propres variétés très belles et spéciales. Par exemple, Colin est un expert des poissons spotted à très petits points, Ivan a ses red passion et Ultra reds, Rajan ses poissons blancs tels que de parfait discus butterfly. Raymond a principalement des goldens et des golden spotted, Chai des pigeons, des albinos et bien d’autres.
Je peux affirmer que les éleveurs de discus à Singapour recherchent toujours l’excellence dans leur production.
Yann Hoiret FD: Tu as passé un long moment en Asie, comment te sens tu après ce voyage?
Cüneyt Birol : Bien sûr, un si long voyage; passé dans les avions, les aéroports est très fatigant. Cependant, ceci est très, très plaisant. Je suis sûr que les endroits que j’ai visité, le temps que j’y ai passé, et mes bons amis vont me manquer.
Discus asiatiques = mauvaise réputation?
Yann Hoiret FD: Les discus asiatiques ont parfois mauvaises réputation en Europe; quel est ton point de vue à ce sujet?
Cüneyt Birol : En fait, je crois que la contribution des asiatiques aux formes d’élevage est très grande. Si nous prenons en considération les mutations tels que les pigeon blood, les albinos et snow white et la pluspart des variétés qui sont originaires d’Asie, il sera plus facile de comprendre ce que je veux exprimer.
Je crois que l’origine de la mauvaise réputation des discus asiatiques n’est pas dûe aux éleveurs mais plutôt aux importateurs européens qui pendant des années ont importé les discus les moins chers disponibles qui sont généralement proposés comme « discus assortis » et se sont fatigués à les vendre à de forts prix. Se sont des discus habituellement rejetés par les éleveurs après la selection des meilleurs spécimen.
Cependant, un peu plus tard, beaucoup de poissons de bonnes qualité ont commencés à arriver sur le marché Européen, importé par des distributeurs consciencieux. Lorsque l’on observe les derniers résultats des concours de Duisburg (Ancien championnnat du monde) et des concours européens, nous pouvons voir que les éleveurs asiatiques dominent les championnat et recoltent la pluspart des trophées.
Yann Hoiret FD: Cüneyt, retourneras tu en Asie?
Cüneyt Birol : Je retournerai assurément en Asie, lorsque j’en aurais la chance. Parce qu’avant tout j’ai de très bons amis la bas. Les revoir à nouveau me rend toujours heureux. J’aime aussi l’art de vivre en Asie. J’adore la nourriture asiatique. Je sens réellement comme à la maison lorsque je suis en Asie.
Voila, le voyage est terminé, vous pouvez décrocher vos ceintures… Fanatik-Discus s’envolera dans peu de temps vers de nouvelles contrées… toujours dédiées à nos chers discus!
J’espère que vous avez passé un agréable moment en notre compagnie.
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A bientôt
7 commentaires
Un reportage qui laisse rêveur.
À quand un voyage organisé par fanatik discus? 🙂 .
Ahahahahah vous seriez interessé??? 🙂
Merci pour votre commentaire!
Yann
Super reportage,ça laisse rêveur et que dire des photos, bref je me suis régalé en lisant cet article.
Félicitation yann
Bonsoir Seb!
Merci, j’espère que vous apprécierez aussi les prochains articles! Restez connecté au blog! 😉
Yann
Bonjour yann, j ai lu cet article et encore une fois je ne suis pas decu ! BRAVO
bonsoir
quel plaisir de lire cet interview d’un pro qui à l’air d’un homme simple et généreux dans le partage de ses connaissances
merci pour ce voyage yann
Bonsoir,
C’est avec un immense plaisir que j’ai réalsé cette interview. Ce fût beaucoup de travail mais les informations distillées par Cüneyt en valait la peine.
Et je suis heureux de savoir que ce genre d’interviews plaisent.
Au plaisir,
Yann